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Chirurgie Orthopédique
Dr DUMOULIN

Suture méniscale

Suture méniscale, c'est quoi ?

Sur le plan osseux, le genou se compose du fémur au-dessus, du tibia en-dessous et de la patella (rotule) en avant. Les ménisques reposent sur le plateau du tibia et jouent un rôle d’ «amortisseur » entre le fémur et le tibia. On dénombre 2 ménisques : un interne et un externe composé principalement de fibrocartilage.
Lors d’un traumatisme en rotation du genou ou d’une hyperflexion (accroupissement prolongé) , le ménisque peut se fissurer et devenir douloureux voir instable.
Les douleurs d’origine méniscale se caractérisent par des douleurs mécaniques qui surviennent à la marche et à l’effort et des sensations de blocage. Ces douleurs peuvent être majorées lors de la descente des escaliers et lors de l’hyperflexion du genou. On observe quelquefois la présence de liquide dans l’articulation qui signe donc la présence d’un épanchement articulaire.
Compte tenu de la persistance de la gêne et en fonction de vos examens, le chirurgien a retenu une indication chirurgicale.

Pathologie : fissure ménisque

L’intervention chirurgicale

Cette intervention se réalise sous arthroscopie. L’intervention consiste à réaliser deux incisions d’un centimètre sur la face antérieure du genou pour ainsi explorer votre articulation avec un arthroscope (caméra-vidéo). Pendant cette exploration le chirurgien réalise un bilan de l’articulation et de tous les espaces (bilan du cartilage, des ligaments et des ménisques). Des photographies ou vidéos peuvent être prises lors de l’exploration.
Le geste consiste à réaliser une méniscectomie partielle. L’objectif est donc de suturer la partie du ménisque qui est fissuré et qui peux devenir mobile dans l’articulation. Le chirurgien prend le soin d’aviver la partie ou s’insère le ménisque pour favoriser sa cicatrisation. Il fixe le ménisque à l’aide d’un dispositif d’ancrage intra articulaire.Il peut être amener à faire une suture du ménisque complémentaire par une petite incision antérieure. L’objectif de la suture est de stabiliser la partie mobile pour accompagner sa cicatrisation tout en respectant les consignes post opératoires.

La suture méniscale est proposée en principe au patient JEUNE, SPORTIF, sans signe d’arthrose associée, NON FUMEUR et qui accepte de respecter les consignes post opératoires.

Il existe un risque d’échec de cicatrisation méniscale qui peux amener votre chirurgien à vous proposer une nouvelle intervention. Cet échec se caractérise par la persistance de douleurs après 6 mois et une imagerie évocatrice. Celle-ci consistera à réaliser cette fois une méniscectomie (cf fiche). Les études ont désormais démontré que la méniscectomie après suture reste cependant moins importante que si elle avait été effectuée initialement. En effet on retrouve une cicatrisation méniscale même si celle-ci reste incomplète. Les suites sont identiques à un geste de méniscectomie ( cf fiche)

Après suture - Dr Dumoulin

Avant suture - Dr Dumoulin

Arthroscopie du genou, Suture méniscale - Dr Dumoulin

Modalités pratiques

Hospitalisation ambulatoire sur une journée en moyenne

Générale et infiltration per opératoire pour limiter les douleurs au réveil.

30 minutes environ

Pas d’immobilisation, Cannes anglaises conseillé pour la marche, appui contre indiqué pendant un mois du coté opéré.

Pansements à réaliser tous les 2 à 3 jours jusqu’au 15ème jour. Ablation des fils par une infirmière au 15ème. Antalgiques par antidouleurs de palier 2 et anti inflammatoires. Anticoagulation préventive pendant un mois pour limiter le risque de trhombophébite. Attelle Igloo prescrite pour glaçage et Attelle de Zimmer ( jambe en extension) à mettre en place en extérieur pour limiter le risque d’accident.

 

Démarrer immédiatement selon protocole spécifique ( cf protocole rééducation suture méniscale)
Attelle Igloo pour accélérer la résorption de l’œdème et de l’hématome et accélérer la récupération. Attelle Igloo à mettre en place 4 fois par jours, toutes les 2 à 3 heures pendant 10 à 15 minutes.
Rééducation à poursuivre sur 3 à 6 mois en cabinet de ville.

En moyenne entre 3 à 6 mois. Contre-indication à la reprise des activités sportives 6 mois minimum en fonction des consignes.

 

  • Échec de cicatrisation
  • Infection
  • Raideur
  • Phlébite
  • Algodystrophie
  • Œdème persistant