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Chirurgie Orthopédique
Dr DUMOULIN

Midi Libre : un robot d’assistance à la chirurgie du genou à la clinique Causse

Un investissement majeur réalisé au bénéfice des patients. Sa précision est remarquable.

La clinique Jean-Causse de Colombiers est dotée depuis quelques mois d’un robot
d’assistance pour la chirurgie du genou. « Il y a actuellement un gros développement de la
chirurgie assistée par ordinateur (CAO), explique le docteur Quentin Dumoulin, chirurgien
orthopédique et traumatologue, utilisateur de ce nouvel outil. La première pose de
prothèse de genou par assistance, a eu lieu à Lyon en 1997. Depuis, la robotique a évolué.
Celui dont s’est dotée la clinique Causse existe depuis fin 2021. Il en existe six en France,
c’est le seul en Languedoc-Roussillon. » En Occitanie, il en existe un second à Médipôle Garonne, à Toulouse.

Une découpe au millimètre près

Ce robot assiste le chirurgien pour la pose d’implants, prothèse totale et
unicompartimentale. « Cet équipement permet de travailler sur le pré-opératoire et
pendant l’opération, poursuit le praticien. C’est un virage majeur, mais toujours au
bénéfice du patient. Pas pour gagner du temps. Le robot ne permet pas d’aller plus vite
mais il assure un bon équilibre ligamentaire avec des implants bien posés et la finalité
d’avoir de bons résultats fonctionnels. »

Sans examen complémentaire, le robot permet de faire un mapping du genou, c’est-à-dire
une reproduction sur écran de l’articulation du patient et d’envisager le positionnement
des implants à l’écran en fonction de l’équilibre ligamentaire. « Quand il a validé le
positionnement, le chirurgien dispose d’une fraise motorisée, reliée à la console qui va
réaliser la découpe de l’os pour l’implantation. Une découpe au millimètre près qui
permet un bien meilleur positionnement de l’implant qu’à l’oeil humain d’après les
dernières études. La précision est remarquable. »

"Le robot ne décide de rien, le chirurgien a la main en permanence"

Pour utiliser ce nouvel équipement, deux jours de formation avec de la manipulation sont
nécessaires. Ils sont accompagnés par un personnel biomédical spécialisé. Et
l’entraînement se fait sur os sec.

« La nouvelle génération, nous avons manipulé des consoles, nous avons une facilité à le
prendre en main. Si je suis pour l’instant le seul à l’utiliser, la clinique a vocation à recevoir
d’autres praticiens, des internes ou autres, pour de la formation et des démonstrations.
Pour ma part, je continue à faire des opérations classiques parce qu’il faut garder la main.
Parce que de toute façon, le robot ne décide pas. Le chirurgien a la main en
permanence. » Le patient est informé de cette nouvelle possibilité. Il a le choix de la choisir
ou pas.

De l’information à destination des kinés et des médecins comme des équipes sur place
est également prévue pour montrer l’évolution de la chirurgie orthopédique. « Ce robot
était une de mes priorités en arrivant ici. Je suis très content que la clinique ait suivi, grâce
à sa direction, sur cet investissement majeur », conclut le docteur Quentin Dumoulin.

– CAROLINE GAILLARD
Midi Libre – 13/01/2023

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